Parution | AT 1941-1947, NT 1928-1929 |
Éditeur | Société biblique de Paris |
Traduction | Littérale |
Lecture | Facile |
Public | Tout public |
Confession | Protestante |
Source AT | Massorétique + variantes |
Deutérocanoniques | Non |
Ordre des livres | Protestant |
Unités poids et mesures | Ancienne |
Présentation
La Société Biblique de Paris a été fondée en 1818 et c’est à l’occasion de son centenaire que l’idée est venue de publier une nouvelle traduction. C’est avec la participation de plus de 40 éminents biblistes des Eglises de la Réforme que ce travail a été entrepris. La plupart des théologiens qui ont participé à la traduction étaient de tendances libérales mais notons la présence du théologien évangélique Auguste Lecerf. L’Ancien Testament est placé sous la direction d’Adolphe Lods, remarquable hébraïsant, et le Nouveau Testament à la charge d’Henri Monnier et Maurice Goguel.
Le travail débuta en 1911 et parût d’abord sous forme de fascicule au fil des traductions et ne fut achevée en 1949. A cette date, la Bible complète fut présentée en 4 gros volumes découpée ainsi :
I. La Loi – 1941
II. Les prophètes – 1947
III. Les Écrits – 1947
IV. Le Nouveau Testament – 1928
La traduction a bien été faite sur le texte massorétique, mais pas seulement. Nous reprenons ce qui est écrit dans l’introduction de cette bible dans le vol 1-p4 :
La TRADUCTION est basée sur la comparaison des meilleurs témoins du texte. Cette méthode a prévalu depuis longtemps pour le Nouveau Testament. Mais, en ce qui concerne l’Ancien, c’est, on peut le dire, une nouveauté. Toutes les versions françaises courantes suivent, exclusivement ou à peu près, l’édition hébraïque traditionnelle (massorétique), établie par les rabbins entre le IIe et le IXe siècle après J.-C. Or nous possédons d’autres témoins du texte, qui, dans bien des cas, nous ont conservé des leçons meilleures : le Pentateuque samaritain, les versions grecques, syriaques, latines, les Targoums. Ces diverses sources d’information ont été soigneusement utilisées pour l’établissement de la présente traduction.
La qualité de traduction se veut être la plus fidèlement possible, tel est l’objectif qu’ils s’étaient fixés et que l’on retrouve dans l’introduction :
On a visé à donner une traduction scrupuleusement fidèle. On s’est donc gardé d’harmoniser les textes ou d’en déguiser les difficultés. D’autre part, l’on a fait effort pour conserver la couleur et le mouvement de l’original afin de permettre au lecteur moderne d’en goûter la saveur antique et d’apprécier la beauté littéraire qui s’y rencontre fréquemment. Pour la même raison, l’on s’est attaché à rendre la pensée des auteurs en un français clair et actuel, plutôt qu’à décalquer les mots et les phrases des écrivains hébreux.
Cette bible, pratiquement introuvable de nos jours, reste une pièce de collection, alors si vous en avez une, faites nous signe – merci
Voici la liste de tous les collaborateurs protestants :
Antoine Baumgartner, Faculté évangélique de Genève : Osée, Joël, Arnos, Abdias, Proverbes, Ecclésiaste
Lucien Gautier, Université de Genève : Josué
Edouard Montet, Faculté de Théologie de l’Université de Genève : Job
Henri Trabaud, Université de Genève : Exode, Lévitique, Nombres
Charles Mercier, Faculté libre de Lausanne : Psaumes 1-29
Louis Aubert, Faculté de Théologie indépendante de Neuchâtel : Genèse, Lamentations
Paul Humbert, Université de Neuchâtel : Ésaïe 40-55, Nahum,, Habacuc, Psaumes 30-72 et note générale sur les Psaumes
Tony André, de Florence (Institut Français) : Deutéronome, Aggée, Zacharie, Cantique, Esdras, Néhémie, Chroniques
Edouard Bruston, Faculté libre de Montpellier : Jérémie, Ézéchiel
Alfred-B. Henry, pasteur à Montpellier : Psaumes 107-150
Antonin Causse, Université de Strasbourg : Rois, Ésaïe 1-19
Charles Jaeger, Université de Strasbourg : Rois, Ésaïe 1-19
J.-A. Maynard, New-York : Samuel
Adolphe Lods, Sorbonne, Paris : Juges, Samuel (sources), Rois (sources), Ésaïe 20-39, Jonas, Ruth, Esther, et toutes les introductions.
Frédéric Macler, Ecole des langues orientales vivantes, Paris : Daniel
Jacques Marty, Paris : Esaïe 56-66, Michée
Louis Randon, Société Biblique, Paris, caractères généraux de l’ouvrage, transcription de l’hébreu et Ps 73-106
Le comité de révision présidé par Adolphe Lods comprenait Louis Randon, Auguste Lecerf, André Jundt, André Parrot, Frédéric Macler, Henri Michaud, Mlle Michotte, Albert et Anne de Biéville, Frédéric Borel, Armand Garrigat, Le Marquis d’Hauteville, Albert Juncker et Robert de Watteville. Sa composition a varié durant le laps de temps qu’a duré la traduction et sa révision.
Une excellente analyse : http://areopage.net/blog/2017/11/08/la-bible-du-centenaire-at-1941-1947-nt-1928-1929/