Parution | 1873, 1902, 1947, 1992, 2019 |
Éditeur | D.F.T |
Traduction | Equivalence fonctionnelle |
Lecture | Facile |
Public | Averti |
Confession | Catholique |
Source AT | La vulgate sixto-clémentine |
Source NT | Texte reçu |
Deutérocanoniques | Oui |
Ordre des livres | Canon catholique |
Unités poids et mesures | Ancienne |
Présentation
Jean-Baptiste Glaire est né à Bordeaux le 1er avril 1798 et mort à Issy-les-Moulineaux le 22 février 1879.
Il entreprend des études de théologie dans sa ville natale puis se rend, en 1822, au séminaire Saint-Sulpice de Paris, où il sera ordonné prêtre. De là, il sera amené à enseigner l’hébreu. En 1825, il est suppléant à la Sorbonne et, en 1831, devient titulaire de la chaire d’hébreu où il enseignera jusqu’en 1854. Ses premiers essais de la traduction de la Bible datent de 1834-1836 où il publie La Sainte Bible, en latin et en français. Cette traduction, sans grande prétention, se limite à quelques corrections du texte de Sacy qu’il arrange à sa convenance.
J-B Glaire a d’abord publié le Nouveau Testament en 1861 sous le titre le Nouveau Testament, « selon la Vulgate, traduite en français avec des notes ». Devant une telle attente des catholiques, elle sera réimprimée en 1863, 1865, 1884. C’est pressé par la demande du pape Pie IX, des évêques et des prêtres qu’il entreprend d’abord la traduction du Nouveau Testament. Il a à sa disposition les travaux de ses prédécesseurs qui sont, en autres, Sacy et Genoude, mais c’est surtout sur la base de la Vulgate qu’il va entreprendre sa traduction. Il ne cherche pas l’élégance de style, mais une rigueur littérale. L’Ancien Testament ne tardera pas, lui aussi, à être publié entre 1871 et 1873.
Nous avons là une traduction à équivalence fonctionnelle, c’est à dire que l’on essaie de rester fidèle aux textes originaux, sans les dénaturer. M. Douen sera assez critique envers le travail de J-B Glaire, allant jusqu’à dire « qu’elle est dépourvue d’élégance, elle tombe souvent dans l’obscurité à vouloir être trop textuelle. »
Après sa mort, plusieurs rééditions verront le jour, avec des corrections apportées à son travail. En 1902 parait une nouvelle édition entièrement recomposée. Concernant l’édition de 1947, la traduction est faite d’après le texte sacré de la Vulgate sixto-clémentine. (Note : La vulgate est une traduction latine de la bible entreprise par St Jérôme (Jérôme de Stridon) entre 390 et 405, qu’il fit directement depuis le texte hébreu pour l’Ancien Testament et du texte grec pour le Nouveau Testament.)
L’édition de 1992 porte le titre La Sainte Bible selon la Vulgate – Traduction par l’Abbé J-B Glaire – Annotée par le R.P Eusèbe Tintori O.F.M
Cette édition reproduit, sans aucun changement, l’édition publiée en 1947.
HISTORIQUE DES PARUTIONS
1834 -1836 : La Sainte Bible, en latin et en français
1861 : Le Nouveau Testament selon la Vulgate
1873 : La Sainte Bible selon la Vulgate
1889-1890 : La Sainte Bible de Glaire et Vigouroux, traduite d’après la Vulgate
1902 : Nouvelle édition
1947 et 1992 : La Sainte Bible selon la Vulgate, Annotée par le R.P Eusèbe Tintori O.F.M
2002 : Nouvelle édition chez D.F.T
2019 : Nouvelle édition chez D.F.T
NOUVELLE ÉDITION 2019
Traduite en français, avec des notes par l’Abbé Glaire (mort en 1879). Introduction, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux. Seule approuvée après examen fait à Rome par la Sacrée Congrégation de l´Index.
Illustrée de cartes et 40 tableaux de Gustave Doré. Relié simili cuir vert foncé, tranchefile et 2 signets.
Texte entièrement recomposé sur l´édition de 1902 et approuvé par Pie IX (1873).
Sous emboîtage cartonné. 3148 pages. Tout en maintenant les quelques 3200 pages de l’édition 2002, la nouvelle mise en page comporte des améliorations notables avec notamment des notes complémentaires et une qualité d’impression supérieure à l’ancienne édition. Imprimé sur papier ivoire 40 g.
Format : 16 × 24 × 8 cm
Description
Cette bible fait partie des références en matière de traduction catholique. Sont donc inclus neuf livres deutérocanoniques, à savoir : Tobie, Judith, Macchabées (livre 1 et 2), Sagesse, Ecclésiastique (aussi appelé Siracide), Baruch, Esther grec, Daniel grec.
L’ordre des livres suit le canon catholique. Les deux livres de Samuel portent le nom de 1 Rois et 2 Rois et s’ensuit 3 et 4 Rois, de même que l’on trouve 1er livre d’Esdras et le 2ème, à savoir celui de Néhémie.
Les poids et unités de mesure sont conservés dans la langue d’origine. Les idiomes sont inchangés, on trouve donc les expressions dans la langue hébraïque.
Remarques
Genèse 1.1 : Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
Mais la terre était informe et nue et des ténèbres étaient sur la face d’un abîme,
et l’Esprit de Dieu était porté sur les eaux.
Or Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fût.
Et Dieu vit que la lumière était bonne et il sépara la lumière des ténèbres.
Il appela la lumière Jour et les ténèbres nuit :
Et d’un soir et d’un matin se fit un jour Unique.
Genèse 3.15 : Je mettrai des inimitiés entre toi et la femme,
entre ta postérité et sa postérité :
Elle te brisera la tête et toi, tu lui tendras des embûches au talon.
Luc 1.28 : Or l’ange, étant venu vers elle, lui dit :
« Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous;
vous êtes bénie entre les femmes. (traduit du latin plenia gracia)
Apocalypse 2.4 : Mais j’ai contre toi, que tu es déchu de ta charité première.
Le verbe « se repentir » est systématiquement traduit par « faites pénitence » (Matthieu 3.2 et 17; Luc16.30; Actes 2.38).