Archéologie
Éditeur Bayard
Auteur Israël Finkelstein
Date 2001
Format 10,7 x 17,8 x 2,3 cm
Nombre de pages 432

 

 

Cet ouvrage a été originellement publié par The Free Press
A Division of Simon & Schuster, Inc. (New-York, USA)
sous le titre The Bbile Unearthed
© Israël Finkelstein and Neil  Asher Silberman, 2001

 

Ce titre « La Bible dévoilée » peut paraître prétentieux au premier abord d’où l’avertissement donné par Émile Nicole, suite à l’analyse du contenu de ce livre.

http://flte.fr/wp-content/uploads/2015/08/ThEv2003-2-Bible_devoilee.pdf

Quelques controverses

Dans certains cas, cette polémique prête au livre des thèses antireligieuses, antiisraéliennes, voire antijuives. Dans les liens ci-dessus, on peut lire, par exemple :

  • « Les tentatives pour essayer de nous déstabiliser ne sont pas nouvelles ; du Hollandais au Viennois en passant par un ouvrage récent (qui est même vendu dans les librairies juives !) tout a été fait pour nous démontrer scientifiquement que la Bible est erronée. » Les auteurs du livre sont qualifiés de « détracto-révisionnistes ». (tiré de la source 4)
  • « La publication du livre écrit par deux archéologues israéliens, Israël Finkelstein et Neil Asher Silbermann, sous le titre prétentieux La Bible dévoilée et avec pour sous-titre plus exact « nouvelles révélations de l’archéologie », a été un événement médiatique. La raison est essentiellement politique : en effet, leur analyse montre que la prétention de l’État d’Israël à occuper l’espace du « Grand Israël » est sans fondement historique. » (tiré de la source 5)
  • « Le livre se lit comme un roman. » « Nos commentateurs oublient de tenir compte d’Osée 12, 14 : « Mais par un prophète, Yahvé fit monter Israël d’Égypte, et par un prophète, il fut gardé ». Nous avons ici une allusion claire à Moïse et à l’exode qui date des environs de 750 av. J.-C. (tiré de la source 3).

Toujours dans les liens ci-dessus, la valeur des données archéologiques est plusieurs fois mise en cause :

  • « Est-il prudent, par exemple, de mettre directement en balance l’ensemble de la tradition patriarcale (Gn 12-50), construction puissamment et laborieusement élaborée au fil des siècles, avec les données archéologiques extraites des sites palestiniens ? À l’évidence, les indices qui mettent sur la trace du montage ne sont pas d’abord archéologiques, mais littéraires. On pourrait en dire autant de l’Exode, de la Conquête et, pour une large part, de la période des Juges. » (tiré de la source 2)
  • « Démonstration incomplète parce qu’il néglige l’examen critique du texte, démonstration construite sur un argument douteux, celui de la seule preuve archéologique, l’ouvrage n’en place pas moins le lecteur devant un panorama historique de l’ancien Israël qui diffère sensiblement de celui auquel nous avons été accoutumés. » (Tiré de la source 2)