Bible d'étude
Nom Le Pentateuque
Auteur Cécile Dogniez et Marguerite Harl
Éditeur Folio essais
Date 2001
Nombre de pages 880
Format 11 x 18 x 3,7 cm

Sous la direction de

 

Cécile Dogniez

et Marguerite Harl

 

Le Pentateuque

La Bible d’Alexandrie

 

Avec des études par Monique Alexandre,
Jean-Marie Auwers, Michel Casevitz,
Cécile Dogniez, Gilles Dorival,
Jacqueline Moatti-Fine, Mireille Hadas-Lebel
Marguerite Harl, Alain Le Boulluec,
Olivier Munnich et David T. Runia

GALLIMARD

 

 

Au IIIᵉ siècle av. J.-C., à Alexandrie, la Bible est traduite en grec. Cette traduction de la Torah remplit « cinq rouleaux » – le pentateuque en grec. La légende l’attribue à soixante-dix traducteurs, ou soixante-douze : six anciens de chaque tribu. Ces « Septante » sont les représentants d’une double culture : maîtres dans les études bibliques, ils sont aussi familiers des lettres grecques. C’est en soi un événement extraordinaire. Destinée à présenter le judaïsme aux non-Juifs et à le légitimer par son ancienneté, cette version grecque, considérée alors comme vérité révélée à l’égal de l’original, est d’abord lue par les Juifs de la Diaspora hellénophone. Ainsi Paul, un juif de Cilicie, l’utilise exclusivement dans ses épîtres, bien qu’il ait été formé à Jérusalem ; de même, dans le Nouveau Testament, les citations de l’Ancien Testament sont, pour la plupart, conformes au texte de la Septante. Peut-être utilisée dans les « maisons de prière » où avaient lieu les assemblées des Juifs, la Septante eut une influence considérable et fut reçue par le christianisme ancien comme « divinement inspirée ».

Cet ouvrage a précédemment paru aux Éditions du Cerf dans une édition bilingue suivant le texte grec d’Alfred Rahlfs, Septuaginta, id est Vetus Testamentum GRaece iuxta LXX interpretes, Stuttgart, 1935.

La traduction est reprise des volumes correspondants à la collection « La Bible d’Alexandrie », toujours disponible aux Éditions du Cerf, Paris

  • La Genèse, Marguerite Harl (1986)
  • L’Exode, Alain Le Boulluec et Pierre Sandevoir (1989)
  • Le Lévitique, Paul Harlé et Didier Pralon (1988)
  • Les Nombres, Gilles Dorival (1994)
  • Le Deutéronome, Cécile Dogniez et Marguerite Harl (1992)

 

Les astérisques dans le texte du Pentateuque renvoient aux notes explicatives que le lecteur trouvera en fin de volume, dans les Annexes.
Les notes de notices figurant dans les Annexes sont regroupées en fin de volume, à la suite des notes du Pentateuque.
L’abréviation LXX désigne la Septante ; l’abréviation TM désigne le Texte Massorétique (texte hébreu fixé par les Massorètes).

 

Les annexes représentent au moins 50% du volume, c’est dire la ressource qu’il y a.

  • La traduction de la Torah en grec (Gilles Dorival)
  • Qui utilisait la LXX dans le monde juif (Mireille Habas-Lebel)
  • Le texte du Pentateuque grec et son histoire (Olivier Munnich)
  • La tâche du traducteur (Jacqueline Moatti-Fine)
  • Philon d’Alexandrie devant le Pentateuque (David T. Runia)
  • Le Pentateuque dans la littérature chrétienne de la langue grecque (Alain Le Boulluec)
  • Notes
  • Glossaire
  • Index général
  • Index du Nouveau Testament

Exemple du texte

Genèse 1.1 : Au commencement Dieu fit le ciel et la terre.
Or la terre était invisible et inorganisée et l’obscurité était au-dessus de l’abîme
et le souffle de Dieu était porté au-dessus des eaux.
Et Dieu dit : Qu’il y ait de la lumière. Et il y eut de la lumière.
Et Dieu vit que la lumière était bonne.
Et Dieu fit une séparation entre la lumière et entre l’obscurité.
Et Dieu appela la lumière « jour » et l’obscurité, il l’appela « nuit ».
Et il y eut un soir et il y eut un matin, un jour.

Genèse 3.15 : Je mettrai une haine entre toi et la femme, entre ta semence et sa semence. Il guettera ta tête et tu guetteras son talon.

Genèse 6.14 : Fais donc pour toi un coffre de pièces de bois équarries

Genèse 49.10 : Il ne manquera pas de chef issu de Juda ni de guide issu de sa cuisse, jusqu’à ce que vienne ce qui lui est réservé, et lui, il est l’attente des nations.