Le martyre est l’expression la plus haute d’une dévotion envers le Christ, l’acte d’adoration par excellence. Le martyre est le plus haut degré d’identification à Christ, le renoncement absolu de sa propre vie. Vivre le martyre, c’est ne plus vivre pour soi-même mais pour Christ.
La définition classique d’un martyr ou une martyre (du grec ancien μάρτυς / mártus, « témoin ») est une personne qui subit un martyre, c’est-à-dire un supplice destiné à lui faire renoncer à sa foi, et qui accepte ou préfère la mort plutôt que d’abjurer. On retrouvera bon nombre d’iconographies, des vitraux dans les Églises avec certains des Martyrs les plus emblématiques, on remarque la présence quasi systématique de la palme ou la couronne de laurier dans chaque représentation de martyr ainsi qu’une auréole.
La notion du martyr est là encore profondément issue du Judaïsme – une notion que l’on appelle Kidoush Hashem. Le Talmud dans le traité Sanhedrin 74a enseigne qu’il y a trois péchés où il est préférable de se faire tuer plutôt que de faire l’acte : 1) giloui arayot – les péchés sexuels, 2) shékhifout damim – le meurtre, 3) avoda zara – l’ idolâtrie. Il vaut mieux se faire tuer plutôt que d’adorer une idole ou un faux dieu et c’est là, la principale raison des martyrs pour les chrétiens. Refuser de sacrifier à l’Empereur était passible de mort.
Mais elles ne servent à rien, vos cruautés les plus raffinées. Nous devenons plus nombreux, chaque fois que vous nous moissonnez : le sang des chrétiens est une semence. Tertullien, Apologétique ch. 50
Les deux premiers siècles ont été des périodes de grandes persécutions envers les chrétiens. Les Juifs ont été de tout temps persécutés, on a tenté maintes et maintes fois de les supprimer mais impossible.
Le XVIe siècle a été une période, elle aussi particulièrement terrible par les catholiques envers les protestants mais disons-le aussi, par les protestants envers les anabaptistes.
La fin de l’âge apostolique s’arrête avec la mort de Jean, le dernier des Douze. Il était le plus jeune et a bénéficié d’une longue vie. On peut penser qu’il avait environ 18-20 ans quand Jésus l’appelle à le suivre, lui et son frère Jacques.
Pour tous ceux qui avaient eu l’occasion d’assister à ce supplice, la croix représentait un objet d’horreur, ce qui a duré plusieurs siècles, jusqu’à l’interdiction de la crucifixion par Constantin vers 320. C’est probablement cela qui explique l’extrême rareté des crucifix dans les premiers siècles ; il faut attendre le 5e siècle pour voir des crucifix, et encore représentent-ils Jésus habillé « posé » sur une croix ; ce n’est qu’à partir du moyen-âge que sont apparus les crucifix tels que nous les connaissons aujourd’hui. Nous savons que Jésus est crucifié le vendredi 7 avril de l’an 30 à l’âge de 37 ans.
Étienne, l’un de sept diacres est le premier à mourir martyr en tant que disciple de Jésus. Saül de Tarse, qui devait avoir entre 20 et 30 ans assista à sa mort et l’on peut voir, selon les propos de Tertullien, que le sang d’Étienne a ensemencé celui qu’on appellera l’Apôtre Paul.
Une tradition très ancienne assure que les Apôtres quittèrent Jérusalem, la ville sainte et qu’ils se dispersèrent la douzième année après la résurrection du Seigneur, soit en 42. Ce qui est tout à fait plausible, car cette date coïncide avec la persécution d’Hérode Agrippa, où fut supplicié Jacques, le frère de Jean, tous deux fils de Zébédée et c’est à ce même moment que Pierre fut jeté en prison (Actes XII.1-3).
Ce serait à ce moment-là, où une persécution fit rage en Judée que les onze seraient partis, en toutes directions, porter la parole de Dieu à maints peuples. Eusèbe, qui, dit-il, reproduit Origène, et Rufin, qui le traduisit en le retouchant, ont prétendu savoir quelle zone d’action chacun des grands Apôtres aurait eue en partage.
La littérature du second siècle, prétendra combler cette lacune. On verra surgir des apocryphes, les Actes d’Apôtres, des apocryphes qui fleuriront à la fin du second siècle, qu’on retiendra avec une prudence sévère. Leur témoignage ne veut pas dire pourtant qu’ils sont absolument faux mais nous n’avons aucune preuve archéologique pour le confirmer.

Parmi les Évangélistes et les apôtres, voici ce qu’on entend dire à leur sujet :
1. Matthieu, auteur du premier Évangile. Selon Clément d’Alexandrie : Matthieu prêcha l’Évangile durant quinze années à Jérusalem, se distinguant par une vie rigoureusement ascétique. Il n’y a aucune raison de suspecter cette donnée, confirmée par d’autres témoignages, surtout par celui d’Eusèbe (Histoire Ecclésiastique, III, 24), qui ajoute qu’après avoir prêché la foi aux Hébreux et écrit son Évangile, il s’en alla chez d’autres nations. Quelles nations ? Des écrivains anciens nomment l’Éthiopie, d’autres la Macédoine ou diverses contrées de l’Asie ; ces traditions sont très incertaines. Selon quelques témoignages anciens, la vie de notre évangéliste aurait été couronnée par le martyre. Il aurait atteint l’Éthiopie. Là, après avoir évangélisé la région, il subit le martyre, puis fut tué par un coup d’épée.
2. Marc, l’auteur du deuxième Évangile, fut le secrétaire de Pierre. D’après une traduction qui remonterait au VIe siècle, Marc aurait été envoyé pour évangéliser l’Égypte. C’est là qu’il serait mort martyr, roué de coups puis pendu. En 64, on dit qu’il aurait été traîné par les chevaux dans les rues jusqu’à ce qu’il soit mort.
Irénée de Lyon, vers 180 dans son ouvrage Contre les hérésies -livre III : Ainsi Matthieu publia-t-il chez les Hébreux, dans leur propre langue, une forme écrite d’Évangile, à l’époque où Pierre et Paul évangélisaient Rome et y fondaient l’Église. Après la mort de ces derniers, Marc, le disciple et l’interprète de Pierre, nous transmit lui aussi par écrit ce que prêchait Pierre.
On peut aussi lire le Martyre de Marc l’Évangéliste, Écrits apocryphes chrétiens, tome II – La Pléiade.
3. Luc : En 93, il aurait été pendu à un olivier en Grèce en raison de son immense prédication aux perdus.
4. Pierre : Pierre se serait rendu à Rome sous le règne de Néron. C’est certainement pendant la persécution de l’été 64, suite à l’incendie de Rome, qu’il fut condamné parmi de nombreux autres chrétiens. Devant subir la mort par la crucifixion, et se sentent indigne de subir le même sort que son Seigneur, il demanda à être crucifié la tête en bas sur une croix en forme de X.
Selon la tradition de l’Église, il aurait dit à ses bourreaux qu’il se sentait indigne de mourir de la même manière que Jésus-Christ. On dit que sa femme le précéda et qu’il l’exhorta par ces paroles : Souviens-toi du Seigneur !
5. Jacques : Ce Jacques est le frère du Seigneur, dont il est question (Mc 9.3 ; Gal 1.19 ; Act 12.17 ; 15.13 ; 21.18 ; 1 Cor 15.7). Il devint disciple suite à une apparition de Jésus ressuscité et il prit le leadership de l’Église de Jérusalem. Il est considéré comme une des trois colonnes de l’Église avec Pierre et Jean.
Un écrivain ecclésiastique, Hégesippe, nous en donne le portrait suivant :
« Saint dès le ventre de sa mère, il ne but jamais ni vin, ni liqueur fermentée et ne mangea durant toute sa vie que des légumes. Jamais le rasoir ne passa sur sa tête ; il ne s’oignait point d’huile et ne se baignait jamais. À lui seul, il était permis d’entrer dans le lieu saint ; aussi était-il vêtu de lin. On le rencontrait seul dans le temple à genoux, priant Dieu pour les péchés du peuple. Il restait si longtemps à genoux, priant bien pour salut des siens, que ses genoux étaient devenus calleux et bossus comme ceux des chameaux. Sa Sainteté extraordinaire l’avait fait nommer Le juste, le tsadiq. »
Sa vie était si sainte, que les Juifs l’avaient surnommé le Juste. Les scribes et les pharisiens, jaloux de son influence, le firent comparaître devant le tribunal du souverain sacrificateur ; là, ils essayèrent de l’amener à renier sa foi devant le peuple assemblé pour célébrer la fête de Pâques. Ils le conduisirent sur la plate-forme du temple, afin que sa voix fut mieux entendue de la multitude.
“ Persuade à la foule, lui dirent-ils, de ne pas tomber dans l’erreur à l’égard de Jésus. Dis-nous, ô juste, dis-nous quelle est la doctrine de Jésus ? »
« Vous m’interrogez, répondit Jacques, sur Jésus, le Fils de l’homme ; il est dans le ciel à la droite du Tout-Puissant, et doit en revenir sur les nuées. »
À ces mots, les nombreux chrétiens qui étaient dans la foule entonnèrent un cantique de louange, et s’écrièrent tous d’une voix « Gloire au Fils de David! honneur et gloire à Jésus ! » Mais les ennemis de Jacques se jetèrent sur lui, et le précipitèrent du haut de la plate-forme du temple. L’apôtre ne mourut pas dans sa chute, il eut même la force de se mettre à genoux; et levant les mains au ciel, il pria pour ses bourreaux, à l’exemple de son Maître : “Seigneur, dit-il, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font !”
Alors ces hommes cruels s’écrièrent : Il faut le lapider ! et aussitôt, ils firent pleuvoir sur lui une grêle de pierres ; un artisan fanatique se jeta sur lui et l’acheva à coups de bâton. Cet apôtre avait une si grande réputation de sainteté, que le peuple attribua à sa mort, comme une punition de Dieu, la destruction de Jérusalem, qui arriva bientôt après.
6. Jacques, le fils de Zébédée : Frère de Jean, ils étaient pêcheurs de métier quand Jésus l’a appelé à une vie de ministère. En tant que leader fort de l’église, Jacques a été décapité à Jérusalem en 42 par Hérode Aggripa. L’officier romain qui gardait Jacques regarda avec étonnement comment il avait défendu sa foi lors de son procès. Plus tard, l’officier marchait à côté de Jacques au lieu de l’exécution. Vaincu par conviction, il a déclaré sa nouvelle foi au juge et, agenouillé à côté de Jacques, il accepta la décapitation en tant que chrétien.
7. Barthélemy : Il aurait été missionnaire en Asie. Il a été témoin de notre Seigneur dans la Turquie actuelle. Barthélémy, l’Inde citérieure. Barthélemy fut martyrisé en 70 pour sa prédication en Arménie où il fut écorché à mort par un fouet.
8. André : André, le frère de Pierre, se serait rendu au pays des Scythes (Russie du Sud). Puis en 70, alors qu’il se trouve à Patras, en Grèce, il est arrêté, puis après avoir été sévèrement fouetté par sept soldats, son corps est attaché sur une croix en forme de X pour prolonger son agonie. Ses disciples ont rapporté que, quand il a été conduit vers la croix, André a salué en ces termes : « J’ai longtemps désiré et attendu cette heure heureuse ». La croix a été consacrée par le corps du Christ accroché sur elle. Il a continué à prêcher à ses tourmenteurs pendant deux jours, jusqu’à ce qu’il ait expiré.
9. Thomas : Une tradition assez curieuse assure que Thomas, suivant la route des caravanes, par la Perse, aurait atteint la vallée du Gange où il aurait converti le prince Mathoura, satrape des Saces, juste au moment où ce dernier fondait, dans l’Inde et en Asie Mineure, un puissant empire. Thomas y aurait fondé des églises. En 70, lui aussi fut capturé et on le plaça sur des plaques chauffées à blanc, puis jeté dans la fournaise, il aurait été percé de coups de lance à Calamine, en Inde. Un Apocryphe, qui n’a pas été retenu par l’Église, porte le nom des Actes de Thomas. Ce Thomas serait l’un des Douze. Rédigé en araméen, ce texte est empreint de gnosticisme.C’est pourquoi, il fut rejeté par l’Église ancienne.
10. Jude : A été tué avec des flèches quand il a refusé de renier sa foi en Christ.
11. Matthias : L’apôtre, choisi pour remplacer Juda Iscariote, aurait été crucifié et lapidé ensuite, puis décapité en 70.
12. Jean : Saint Jérôme (347-420) écrit à son sujet : « Jean était Apôtre, évangéliste et prophète. Il était apôtre, car il écrit à la communauté chrétienne comme un docteur. Il était évangéliste, ce que n’a été aucun Apôtre sauf Matthieu. Il fut prophète, car dans l’île de Patmos où il fut exilé par l’empereur Domitien (81-96) à cause de sa foi au Christ, il eut la vision de l’Apocalypse dans laquelle il prédit de nombreux événements futurs. »
De même, Tertullien raconte (De praescriptione 36) qu’il fut jeté, à Rome, dans une chaudière d’huile bouillante d’où il sortit plus jeune et plus vigoureux. Ce martyre de l’huile bouillante, qui lui avait été annoncé par le Christ lui-même, se passa devant la Porte Latine où fut érigée au Vᵉ siècle l’Église San Giovanni à Porta Latina.
Saint Jean fut alors envoyé en exil sur l’île de Patmos où, vivant en solitaire dans une grotte, il aurait écrit l’Apocalypse, livre de visions prophétiques d’un haut niveau symbolique. À la mort de Domitien en 96, l’Empereur Nerva lui permit de regagner Éphèse où il fut reçu triomphalement. C’est à ce moment qu’il y aurait écrit le quatrième des Évangiles ainsi que ses trois Épîtres. Cependant, dès le deuxième siècle, c’est sous la dictée de l’apôtre Jean que ses œuvres furent écrites par l’évêque Papias d’Hériapolis, mais d’autres sources envisagent un certain Jean le Presbytre, personnage difficile à identifier.
Quand il atteignit l’âge de 98 ans, appelé par le Christ, il se fit descendre dans une fosse où une lueur aveuglante l’entoura, mais lorsqu’elle se dissipa, le corps de l’Apôtre avait disparu, remplacé par une manne céleste.
Un document datant du IIe-IIIe siècle, que l’on appelle Liste gréco-syrienne, mentionne le nom des douze apôtres, le lieu de leur prédication et le genre de mort qu’ils connurent. On y apprend que Jean serait mort 68 ans après la résurrection du Christ. Ce qui nous amène à l’âge de sa mort entre 98-101 ans.
13. Philippe : L’Apôtre fut martyrisé à Hériapolis, en Phrygie.
14. La mort de saint Paul
Paul a enduré une longue peine d’emprisonnement, ce qui lui a permis d’écrire ses nombreuses épîtres aux églises qu’il avait formées tout au long de ces trois voyages missionnaires. Puis, après la première période de captivité, Paul sera arrêté à Nicopolis puis transféré à Rome pour y être jugé. De ses lettres, nous apprenons beaucoup des doctrines fondamentales du christianisme, qui, à elles seules, forment une grande partie du Nouveau Testament.
C’est sous le règne de l’Empereur Néron (54-68) que bon nombre de chrétiens seront persécutés, suite à l’incendie de Rome qui éclata en Juillet 64. Il fallut un bouc émissaire, le sort s’acharna sur les Chrétiens. C’est très certainement entre 64 et 66 que Paul mourra martyr ainsi que Pierre.
En qualité d’honestior, de citoyen romain, Paul ne subira pas le supplice de la crucifixion, mais celui de la décapitation, il aura la tête tranchée. C’est à environ une heure de marche de la Porte d’Ostie, que le centurion en charge de l’exécution emmènera l’Apôtre Paul. Selon une tradition, c’est dans un bas-fond, entouré de collines et connu sous le nom : « Les Eaux Salviennes », situé sur la route d’Ardées, qu’aura lieu l’exécution.
Une légende raconte que, lorsque la tête fut tranchée, jaillit aussitôt une saignée de sang et une de lait. Ce récit est tiré de la Légende dorée de Jacques de Voragine (XIIIe siècle) : « Parvenu au lieu de sa passion, Paul se tourna vers l’Orient, et, les yeux levés au ciel, il pria longtemps. Puis, ayant dit adieu à ses frères, il s’attacha autour des yeux le voile de Plautille, s’agenouilla, tendit le cou, et fut décapité. Et lorsque déjà sa tête était séparée de son tronc, sa bouche prononça, en hébreu, le nom de Jésus, que, vivante, elle avait eu tant de douceur à répéter sans cesse! De sa blessure jaillit d’abord un flot de lait, jusque sur le manteau d’un soldat, puis le sang coula, et de son corps s’exhala un parfum délicieux. Or Néron, ayant appris tous ces miracles, fut grandement effrayé, et s’enferma chez lui avec ses confidents ».
D’autres vont jusqu’à dire qu’en allant au supplice, il convertit trois soldats chargés de l’accompagner, qui, eux aussi, souffrirent par la suite le martyre.
Une autre tradition raconte que Paul aussi bien que Pierre ont été incarcérés dans la macabre prison appelée Mamertine, sorte de cachot souterrain à deux étages qui possédait une salle basse, enfoncée à près de quatre mètres sous terre. L’ensemble était fermé, comme une sorte de sarcophage, par des murs épais et une voûte de pierre. Ce lieu sinistre servait à la fois de lieu de détention et de lieu d’exécution. C’est par ailleurs dans cette même prison que Vercingétorix aurait été étranglé en 46 av. J.-C., sur l’ordre de Jules César. En règle générale, les prisonniers n’y restaient que quelques jours voire quelques semaines. Aujourd’hui, ce lieu est devenu un incontournable pour certains pèlerins et touristes qui peuvent la visiter. Sur le fronton de la prison, on peut lire : « Prigione dei SS. Apostoli Pietro e Paolo – Mamertinium ».
De sa première lettre aux Corinthiens, écrite environ trente ans après la mort de Paul et Pierre, l’évêque Clément de Rome mentionne que Pierre a été crucifié comme « ennemi du bien public » (hostis publicus), alors que Paul, en tant que citoyen romain, a été condamné, après un procès en règle, à mourir par le glaive. Cette lettre démontre que Clément connaissait bien les événements. Il nous donne un résumé de la vie de Paul au chapitre V : « Sept fois en chaînes, exilé, lapidé, héraut du Christ en Occident et en Orient, il vient de recueillir la merveilleuse gloire de sa foi. Il a prêché la justice dans le monde entier, il s’est aventuré jusqu’aux confins de l’Occident. Il a confessé la foi devant les détenteurs du pouvoir. C’est ainsi qu’il a quitté ce monde et qu’il est parvenu au Lieu-Saint : modèle exaltant de la patience. »Sources historiques : Tertullien, Praescr. 36 ; Scorpiace 15 ; Eusèbe de Césarée, H.E. II-25 ; Lactance, De mordibus persecut. 2 ; Orose, VII .7




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