Vient du latin infernus qui signifie « qui est en dessous », les régions inférieures de la terre. Le mot enfer ne se trouve quasiment pas dans les bibles protestantes, excepté Darby dans le passage de la Kénose. On le trouvera dans certaines bibles catholiques qui ont pour base la Vulgate, mais certaines traductions œcuméniques ont aussi choisi ce terme.

Là où le grec dit Tartaroo en 2 Pierre 2.4, et katachthonios en Philippiens 2.10, on peut trouver le mot enfer. Mathieu 16.18 traduit aussi par les portes de l’enfer chez les traductions protestantes. Dans la parabole du mauvais riche, si vous prenez la traduction de Lemaistre de Sacy ou celle de l’abbé Glaire, ils traduisent ainsi : le riche mourut aussi, et eut l’enfer pour sépulcre (Luc 16.22). Dans la première alliance, l’hébreu nomme Schéol  la demeure où vont les morts (Gen 37.35 ; Deut 32.22 ; Ps 21.10). Le Nouveau Testament semble quant à lui être plus clair, le grec utilise Hadès ou Géhenne pour désigner le lieu après la mort où vont les méchants.