Ouvrage sur l'histoire de l'Église
Nom Vies des douze Césars
Auteur Suétone
Éditeur Folio
Date 1975
Nombre de pages 524
Format 11 x 18 x 2,1 cm
ISBN 9782070366408

Au verso du roman national, Suétone a inscrit la légende noire de l’empire romain : l’incestueux Caligula, le sanguinaire Néron… À partir de secrets d’alcôves et de rumeurs, plus ou moins fondées, Suétone a su rendre ignoble le nom des empereurs qui ont fait Rome. L’ignominie exposée dans les Vies des douze Césars consacre une aristocratie émancipée des lois humaines. Baignés dans la moiteur des corps extatiques, ces seigneurs, adoubés par les flots de sang versés, provoquent la même stupeur que les suppliciés dépeints par Jérôme Bosch, la même fascination que les monstres de Sade. Depuis près de deux mille ans, les Vies des douze César nous font pénétrer dans le secret des foyers, du stupre et des gorges tranchées, à la recherche de fantasmes qui sont toujours les nôtres. Plus esthète qu’historien, Suétone écrit l’envers de l’histoire romaine.

Pour avoir quasiment tué la République, Jules César fut assassiné lors des ides de mars. Par sa mort César qui n’avait pu parvenir à la royauté devint l’égal des dieux. Après lui, ses héritiers directs et ceux qui se réclamèrent de lui assumèrent cet héritage. Plus que le titre d’empereur, c’est le titre de César qu’ils revendiquèrent fièrement. Par ce titre, ils revendiquaient le pouvoir suprême sur terre ainsi que l’égalité avec les dieux. On dit que le légendaire roi Arthur est le petit-fils et l’héritier du dernier prétendant à l’empire romain dont les légions ne quittèrent jamais la Bretagne pour conquérir Rome. Plus près de nous, le Kaiser revendiquait par son titre l’héritage des Césars. C’est la vie des 12 premiers Césars (Jules César inclus) que Suétone nous raconte.

Les 12 Césars ont régné à une période charnière de l’histoire romaine : grandes conquêtes et mise en place des conditions pour l’apogée de la puissance de l’empire (Jules, Auguste : 49 av. JC – 14 ap. JC) conditions qui recèlent en même temps les germes du déclin ; apogée (Tibère, Caligula, Claude, Néron : 54-68), premiers soubresauts (Galba, Othon, Vitellius, Vespasien, Titus, Domitien : 81-96.