Le mot Midrach vient de la racine hébraïque drach qui signifie « interroger, étudier ». La Torah peut se lire de quatre différentes manières : le pshat (sens littéral), le remez (sens allusif), le drash (exégèse) et le sod (mystique). Le Midrach se concentre sur le remez et plus encore sur le drash. Il recourt à des procédés rhétoriques tels que l’allégorie, la métaphore, la concordance entre plusieurs passages, l’analogie, la guématria mais on trouve aussi bon nombre de paraboles. On peut comparer cette exégèse tels des spéléologues qui scrutent les profondeurs du texte saint. On ne trouve ce mot qu’à deux reprises dans la Bible : 2 Chroniques 13.22 et 24.27. On retrouvera tous les commentaires des midrachim dans les ouvrages appelés Midrach Rabba. Il existe un Midrach sur les cinq livres de la Torah ainsi que Ruth Rabba, Esther Rabba, Lamentations Rabba et Ecclésiaste Rabba.
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